Egobank, quand l’incompétence impose ses horaires
- La Plume Acerbe
- 22 janv.
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 28 févr.
Chronique Express
Samedi, 11h50.
Je viens déposer de l’argent. Une opération banale, censée prendre cinq minutes.
Mais chez Egobank, chaque interaction devient un test de résilience.
Le guichet automatique ? Hors service, évidemment. Leur promesse de GAB “24/24” s’avère aussi fiable qu’une montre cassée.
Je m’obstine, refais les manipulations, perds un temps précieux… et il est déjà 12h10. L’agence est toujours pleine de vie.
À travers les portes vitrées, je vois des employés en mouvement.
Mais quand je tente d’y entrer, on m’arrête : “L’agence est fermée. Il y a des règles.”
Ah, les règles ! C’est fascinant.
Peut-on appliquer des règles strictes quand on est incapable de garantir un service fonctionnel ?
Posons la question autrement : dans un contexte où les obligations contractuelles sont unilatéralement bafouées par l’une des parties (ici Egobank), ces fameuses règles ont-elles encore une légitimité juridique ou même morale ?
Prenons leurs GAB “24/24”. Sur le papier, c’est un engagement clair envers leurs clients. Dans les faits, c’est une promesse vide, rompue de manière systématique.
Selon cette logique, la rupture du contrat ne pourrait-elle pas s’appliquer aussi aux clients ?
Pourquoi devrais-je respecter votre fermeture à 12h si, de votre côté, vous n’avez même pas la décence d’assurer un minimum de fiabilité ?
Exaspéré, je pointe l’évidence à leurs employés : une banque incapable d’assurer un service de base devrait au moins faire preuve de flexibilité. Mais non, je suis le client “exécrable”.
Le problème, ce n’est pas leur incompétence institutionnalisée, c’est mon ton, ma fatigue, mon agacement face à leur mépris.
Et comme si cela ne suffisait pas, on me demande d’appeler le service client.
Vous savez, ce service client qui pourrait remporter le prix de l’inutilité bancaire. La dernière fois que leur machine a aspiré mon dépôt, j’ai dû attendre 45 jours pour récupérer mon argent. 45 jours pour une transaction qui aurait dû être instantanée.
Alors, parlons franchement.
Quand une banque accumule autant de défaillances structurelles – distributeurs inopérants, délais aberrants, et mépris total pour ses clients – peut-elle encore se prévaloir de son autorité ?
Peut-on accepter qu’une institution censée être un pilier de la confiance publique devienne un modèle de désorganisation et de négligence ?
Peut-être que le slogan devrait être révisé : “Egobank : les règles, c’est pour masquer le chaos.”
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